La malfaçon est la principale cause de litiges selon une étude publiée le 4 mai par l'association Consommation Logement et Cadre de Vie.
Les retards concernent 17% des litiges (en hausse de 8 points par rapport à l'étude de l'an dernier), selon cette enquête produite par la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie).
Cette augmentation s'explique par une progression des travaux liés aux économies d'énergie, souvent plus sujets à des délais que les autres types de travaux, précise l'association. Pour ce genre de travaux, les contrats ne prévoient aucune pénalité de retard, indique la CLCV qui réclame que "le contrat mentionne obligatoirement des pénalités dues par le professionnel en cas de non-respect de la date d'achèvement des travaux ".
Quant aux malfaçons, elles concernent 45% des litiges et restent en tête toutes catégories de travaux confondus, qu'il s'agisse d'une construction de maison ou de travaux réalisés à l'extérieur ou l'intérieur du logement.
Elles se traduisent par exemple par des fissures importantes, un mauvais ou non fonctionnement d'un élément d'équipement, ou encore le non-respect des normes. Les malfaçons sont de plus en plus nombreuses dans le cadre des travaux en extérieurs (56% en 2015 contre 48% en 2014) et moins nombreuses en ce qui concerne les constructions de maisons individuelles (40% en 2015 contre 54% en 2014), détaille cette étude.
La CLVC a fondé son enquête sur un échantillon de 258 dossiers (amiables ou judiciaires) ouverts depuis 2014.