De fortes vagues de chaleur étant annoncées depuis mardi 29 juin, les employeurs vont devoir prendre des mesures en vue de protéger les salariés exposés à la chaleur et au soleil.

La canicule prévue en France dès mardi pourrait être assez dangereuse pour les employeurs comme employés du BTP qui sont très exposés à la chaleur dans le cadre de leur travail.
Les températures devraient ainsi battre des records, à commencer par le sud-ouest, notamment en Aquitaine et Midi-Pyrénées où il devrait faire entre 36 et 40 degrés. L'INRS a donc déclaré qu'un risque était réellement présent pour les salariés à partir d'un tel seuil de chaleur, et qu'il fallait agir en conséquence.
Afin d'éviter les accidents du travail liés à la chaleur, le Code du travail prévoit certaines dispositions concernant les ambiances thermiques, souvent renforcées. L'employeur doit informer le CHSCT des mesures prises en cas de risque avéré, et le médecin du travail intervient pour juger de la nécessité de cette adoption. Il pourra dès lors décider d'aménager ou de transformer des postes de travail, aussi bien que de muter certains salariés à d'autres postes. Certaines personnes plus fragiles ou à risques pourront même être déclarées inaptes et le travail physique être limité, ou réalisé tôt le matin. De la vigilance et des aides seront de mise.
Dans le secteur du BTP, un local de repos devra être mis à disposition des travailleurs et le chantier aménagé de façon à permettre l'organisation de pauses dans des conditions de sécurité. On peut également citer d'autres exemples de préventions légaux comme la mise à disposition de trois litres d'eau au moins par jour et par travailleur. Dans certains cas, il faudra adapter les vêtements de travail en optant pour des couleurs claires et le bermuda est interdit sur les chantiers, comme l'option ''torse nu". Les chaussures de sécurité et le casque doivent être conservés quelles que soient les conditions.

Dès le 1er juillet, il semblerait que cette intense vague de chaleur s'étende plus amplement en France.